Comité Espace Souterrain et Transitions

Un Comité dédié à l’espace souterrain et sa promotion

Le souterrain, un espace de projets et une ressource à découvrir

Depuis le 1er janvier 2024, le COMES est devenu le COMEST, Comité Espace Souterrain et Transitions, avec l’objectif de faire connaître, sensibiliser et convaincre sur le rôle essentiel de l’espace souterrain et des solutions souterraines dans une politique d’aménagement durable des villes et des territoires.

Mettre en évidence les atouts du sous-sol

Les inquiétudes partagées face au changement climatique et plus largement au monde que nous laisserons à nos enfants imposent des solutions d’aménagement qui ne soient plus seulement techniquement performantes, mais aussi servent des politiques respectueuses de l’environnement et de la préservation des ressources et créent les conditions d’un avenir durable.

Cette demande sociétale forte constitue une opportunité pour l’espace souterrain qui dispose de nombreux atouts et de qualités intrinsèques évidentes pour répondre à ces attentes nouvelles.

Le COMEST travaille à mettre en évidence ces atouts et ces qualités, ainsi que les aménagements qui pourraient les mettre à profit, qu’il s’agisse d’installations industrielles souterraines ou semi-enterrées, d’infrastructures de transport ou de stockage, de réseaux, d’aménagements urbains.

Démontrer, convaincre et promouvoir

La mise en évidence des qualités et des ressources du sous-sol, l’évaluation rigoureuse et complète des solutions souterraines ou partiellement souterraines à l’aide de méthodes reconnues doivent permettre de convaincre la communauté professionnelle mais aussi et surtout les décideurs de s’intéresser aux solutions mettant à profit la dimension souterraine.

Le COMEST a l’objectif de produire de la doctrine technique et des éléments de méthodologie qui confortent le bien-fondé, voire la nécessité de solutions souterraines.

Si la notion d’urbanisme souterrain est née en France il y a maintenant plus d’un siècle, l’utilisation de l’espace souterrain trouve aujourd’hui un écho tout particulier dans un contexte de rareté et de préservation de la surface. Les capacités d’isolation et de protection qu’offre l’espace souterrain présentent aussi beaucoup d’intérêt pour les réseaux, installations ou infrastructures sensibles que l’on souhaite protéger des agressions de tous types ou des risques climatiques. C’est ainsi que les usages de l’espace souterrain sont amenés à se multiplier.

 

Gare Villejuif Institut Gustave-Roussy
Gare Villejuif-Institut Gustave Roussy © DPA

Le sous-sol, seule réserve d’espace encore disponible pour la ville

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Aux élus, gestionnaires de l'espace

Il s’agit, en effet, de mieux intégrer cette nouvelle dimension dans les programmes d’aménagement et d’urbanisme. Si l’on peut circuler et stationner en sous-sol, il est également possible d’y stocker, d’entreposer et d’assurer la plupart des fonctions urbaines libérant ainsi la surface. C’est l’occasion de la reconquérir au bénéfice de l’habitat, de l’environnement et du cadre de vie.

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Aux aménageurs, confrontés à la pénurie d'espace et aux contraintes du tissu urbain

Pour eux, le sous-sol est le moyen de développer les réseaux et d’intégrer en un même lieu plusieurs fonctions urbaines (circulation, échange, commerce, culture, loisirs…). C’est donc proposer plus de services et d’activités et aussi renforcer l’économie des projets d’aménagement.

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Aux entreprises, qui doivent faire preuve de leur capacité à proposer des solutions.

Pour elles, ce gisement d’espace disponible présente d’innombrables perspectives pour la réalisation d’équipements et d’infrastructures de toutes natures, qu’il s’agisse de les construire ou de les exploiter.

Les membres du COMEST

Prénom Nom Entité
Jérémy ALBRIEUX-CASTILLE
VINCI, Représentant Comité des Jeunes AFTES
Hafid BAROUDI
INERIS
Patrick BERTHOLON
ARSITE
Louis CANOLLE
SETEC
Pierre CARLOTTI
ARTELIA – Co Animateur GT Evaluation
Jean COJEAN
AMBERG Ingénierie
Filippo CUCCUGNA
TRACTEBEL
Laetitia D’ALOÏA
CETU
Daniel DA SILVA LEITE
SYSTRA – correspondant ITA WG20
Jean-François DAVID
ATELIERS MONIQUE LABBE
Michel DEFFAYET
AFTES – Président du Comité Espace Souterrain et Transitions
Charles-Edouard DELPIERRE
TRACTEBEL
Youssef DIAB
UMLV – correspondant ITACUS
Hanane EL HAYEK
CERTIVEA – Co animatrice GT Evaluation
Lauryn GEHIER
Comité des Jeunes AFTES
Christophe GÉRARD
CERTIVEA
Michel GÉRARD
CLE DE SOL
Isabelle HALFON
BRGM
Pascal HAMET
EIFFAGE
Jean-François HEITZ
SETEC
Baptiste HUMBERT
SOCOTEC – Représentant Comité Jeunes AFTES
Sami KHODR
AMBERG Ingénierie
Monique LABBE
ATELIERS MONIQUE LABBE – Correspondante ACUUS
Francis LANQUETTE
SETEC
Guillaume MARCHAND
SPIE BATIGNOLLES
Pascale MASSAAD
TRACTEBEL
Philippe MILLARD
AFTES – Président du Congrès
Laetitia MONGEARD
UPEC
Jean PIRAUD
AFTES
Julien PRINGUET
PERRAULT Architecture
Jérémie SIMON
EGIS
Arnaud TAILLANDIER
TELT – Animateur GT Typologie et Usages
Henri VERGNAUX
SYSTRA

Urbanisme souterrain : cent ans d’histoire

L’architecte Edouard Utudjian est le précurseur, dès les années 1930, du concept d’urbanisme souterrain, après les apports du Préfet Baron Haussmann (égouts à gabarit visitable 1865-1900) et de l’architecte Hénard (projet de « Rue souterraine », figure ci-contre).
Edouard Utudjian a créé et animé le GECUS, Groupe d’études et de coordination sur l’urbanisme souterrain, puis le CPITUS au niveau international (cinq congrès internationaux). Il a développé une revue en français «Le Monde souterrain», devenue plus tard «Les travaux souterrains», et publié une volumineuse Encyclopédie de l’urbanisme souterrain. Il a surtout fait collaborer des architectes avec des ingénieurs, mais son action a malheureusement cessé avec sa disparition peu après 1970.

AFTES - Historique
Le relai a été pris par l’OCDE en 1970 à Washington, recommandant que, dans chaque nation membre, des efforts soient faits pour rendre les travaux souterrains plus rapides et moins coûteux. Dès 1972 des associations nationales allaient naître, en France l’AFTES, et dans d’autres pays, fédérées en 1974 au niveau international par l’AITES.
Les pays scandinaves ont spécialement mis l’accent sur la planification des usages du sous-sol, grâce à deux congrès consacrés en 1977 et 1980 au stockage souterrain ( denrées, hydrocarbures, calories ou frigories). L’Ecole des mines de l’université de Minneapolis a ouvert un centre d’études sur l’espace souterrain, et lancé la revue «Underground Space». Le Japon, l’Australie, la Chine, les Pays-Bas, ont suivi le mouvement et abrité des congrès sur les usages du sous-sol sous divers titres. Le souci d’économiser l’énergie a conduit notamment à l’étude de bâtiments plus ou moins enterrés, notamment sous les climats extrêmes.
Le Service géologique national de la France, le BRGM, allait susciter dès 1977 des recherches (Thèse de Jacques Brégeon) sur l’aménagement du sous-sol comme élément de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme.
En 1988 le CREPIF (Centre de recherches et d’études sur Paris et l’Ile de France) consacre deux journées au sous-sol de Paris. C’est le point de départ l’association “Espace souterrain”, créée sous l’égide de Jacqueline Beaujeu-Garnier, présidente de la Société de Géographie, le préfet Maurice Doublet, l’architecte Martin Utudjian, Pierre Duffaut et Jacques Brégeon. Plus récemment, en 1995, un Congrès «Espace et urbanisme souterrain» allait réunir à Paris dans une même filiation les cinq congrès du CPITUS d’avant 1970 et les cinq congrès de la nouvelle mouvance.
Le congrès à Montréal en 1997 s’est appelé simplement Espace souterrain ; il a vu l’établissement officiel d’une nouvelle association internationale ACUUS fédérant les centres de recherches sur l’urbanisme souterrain. Le dernier congrés ACUUS a eu lieu en novembre 2019 à Hong-Kong, et le prochain est attendu à Helsinki en 2021.

En 2005, l’association ”Espace Souterrain” rejoint l’AFTES qui est devenue l’Association Française des Tunnels et de l’Espace Souterrain.

A partir de 2010, le Comité Espace Souterrain mis en place au sein de l’AFTES s’est mobilisé pour soutenir un très important projet national de recherche baptisé « Ville 10D – Ville d’idées ». Initié et animé par Monique LABBE, ce projet national a rassemblé plus de 30 partenaires avec l’objectif d’identifier et de trouver les moyens de lever les freins qui empêchent un usage plus soutenu de l’espace souterrain.

Les documents issus de ce projet national abordent tous les aspects depuis le droit du sol, l’environnement, l’économie, l’architecture et l’urbanisme souterrain, le rapport à l’homme, la cindynique, la représentation… Ils constituent une base de doctrine novatrice et très intéressante.

Depuis janvier 2024, le Comité Espace Souterrain est devenu Comité Espace Souterrain et Transitions de manière à mieux traduire que les usages du souterrain ne répondent pas seulement à des logiques de pertinence d’aménagement mais trouvent un écho tout à fait favorable pour soutenir les politiques d’aménagement durable, de limitation et d’adaptation au changement climatique et répondre aux nouvelles attentes sociales.

Pour en savoir plus

Le Comité Espace Souterrain et Transitions s’appuie sur des groupes et sous-groupes de travail actifs, dédiés à l’élaboration de recommandations techniques, de guides et de retours d’expérience dans le domaine de l’espace souterrain. Ces groupes, animés par des experts de la profession, couvrent plusieurs thématiques.

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